En 2024, ce sont 65 764 dépôts de bilan qui ont eu lieu. Autant de familles mises en difficulté. Autant de villes qui se vident de leur activité. Pourtant, certaines communes n’ont qu’un seul objectif : restreindre la publicité, et a fortiori la publicité numérique.
Un peu à l’image de la Métropole de Lyon, dont le 21ème Vice-Président a pour délégation la « Reduction de la publicité. » Rien que ça ! Un certain sens de la priorité et du cynisme, quand on sait dans quelles difficultés les commerçants Lyonnais sont aujourd’hui plongés.

Le RLPi (règlement local de publicité intercommunal) de Lyon voudrait en effet interdire totalement la publicité numérique. Une disposition totalement illégale selon la jurisprudence. Et cela, uniquement pour faire un petit coup politique.
En effet, quand le RLPi de Lyon sera cassé, car il sera cassé par les tribunaux, la Métropole de Lyon devra dépenser des dizaines de milliers d’euros pour indemniser les sociétés lésées, et pour refaire son règlement local de publicité. Et ils ne sont pas les seuls ! Grenoble, Clermont-Ferrand… Les Présidents de ces Métropoles ont aussi élaboré des règlements illégaux pour interdire la publicité numérique.
Nous sommes donc en droit de nous demander ce que ces élus, heureusement peu nombreux, ont derrière la tête. Ces élus voient des commerces fermer, leurs centres-villes se vider, 65 000 dépôts de bilan, et nous avons l’impression qu’ils se disent : « J’en veux encore plus ».
L’autre option, et nous ne saurions dire si elle est plus ou moins inquiétante, serait que ces élus ne comprennent pas le rôle de la publicité extérieure. En effet, les commerçants n’achètent pas de publicité parce que ça leur fait plaisir ou parce qu’ils ont de l’argent en trop à dépenser. Ils achètent de la publicité parce qu’ils en ont besoin pour faire parler de leurs produits, pour aller chercher des clients, et pour vivre, tout simplement.
Aimer ou ne pas aimer la publicité n’est pas le sujet, en réalité. Le sujet, c’est : est-elle utile et répond-elle à un besoin ? La réponse est oui. Et puisqu’il faut de la publicité, alors autant bien la faire.
C’est ce que nous proposons, nous, sociétés de la publicité numérique extérieure. En réduisant le nombre de dispositifs en permettant d’afficher plusieurs annonceurs sur un même support, en réduisant les émissions de CO2 par rapport aux autres modes de publicité (grâce à la LED qui est utilisée partout pour faire des économies d’énergie et le fait que tout soit géré à distance) et en réduisant les matériaux polluants (colle, solvant…).
Face à ces éléments, nous sommes donc en droit de nous demander : quel objectif poursuivent ces élus ? Veulent-ils vraiment développer leur territoire ? Ou veulent-ils seulement se faire plaisir contre le bon sens.
Nous espérons que les difficultés économiques du moment ramèneront les pieds de chacun sur terre. Et il est navrant de devoir en passer par là pour se rappeler, enfin, des évidences.