Régulièrement, lors des réunions réunissant les professionnels de la publicité en vue de la révision d’un règlement local de publicité communal ou intercommunal, le modèle de la publicité numérique est attaqué. La publicité numérique serait trop gourmande en énergie, polluante, disent certains. Pourtant, tous les chiffres disent le contraire.
En effet, une étude de KPMG datant de 2021 a conclu que les écrans de publicité numérique extérieurs ne représentaient que 0,1% de la facture énergétique totale du secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC). Mieux encore, la publicité numérique extérieure émet 25 fois moins de CO2 que la publicité dans la presse, et 65 fois moins que la publicité par mailing. Pourtant, en interdisant la publicité numérique sur un territoire, c’est vers ce type de publicité que les communes redirigent les entreprises. Chaque panneau extérieur de publicité numérique supprimé est en effet une publicité en ligne de plus, donc des impôts et des emplois en moins en France au profit des Gafam.
L’étude de KPMG ne prend d’ailleurs pas en compte le modèle économique de la publicité numérique extérieure qui s’adresse en priorité aux entreprises locales. La raison est que la programmation d’un écran a le même coût unitaire que d’en programmer 1000, à l’inverse du papier qui nécessite de larges campagnes de publicité pour faire des économies d’échelle sur l’impression et le papier. La publicité numérique extérieure est donc un modèle qui pousse une consommation plus locale, en circuit court, qui est naturellement plus vertueuse pour l’environnement.
Les publicités qui sont diffusées sur des écrans numériques extérieurs proviennent à 95% d’entreprises, d’associations, et de collectivités locales.
Les entreprises de la publicité numérique contribuent également à la création d’emploi en France, au budget des collectivités via la TLPE (Taxe Locale sur la Publicité Extérieure), à la croissance économique par la consommation, et à créer un modèle économique plus vertueux de la publicité.
En effet, un monde sans publicité est impossible. Que ce soit pour les collectivités, les associations, les entreprises, chacun a de bonnes raisons de communiquer et de faire connaître ses actions et/ou ses produits. Le sujet n’est donc pas d’être pour ou contre la publicité, mais pour un modèle de publicité plus vertueux pour l’environnement. Et en cela, la publicité numérique, qui ne nécessite ni de couper des arbres, ni de recycler du papier avec des procédés polluants, ni de produire de l’encre, est une réponse de notre temps pour faire de la publicité un secteur plus vertueux.
Accéder à l’étude complète : https://mediatransports.com/wp-content/uploads/2023/05/20230504_KPMG-GSG_UPE_Empreinte-Carbone-des-medias_compressed-1.pdf